Une politique de développement durable est-elle un frein au développement économique ? par Jean-Frédérick
Voilà un sujet intéressant qui sous-entend que les commerces (surtout ceux qui dirigent un ensemble de décisions prises à des niveaux qui, hélas, échappent à notre contrôle) peuvent, de par leur intérêt marqué dans le développement économique de leurs entreprises respectives, ne respectent pas la politique du développement durable. Y a-t-il réellement une nécessité d'avoir un tel ministère quand, comme nous le voyons si bien depuis quelques temps, le territoire du Québec est vendu en pièces détachées à des intérêts privées ?
En fait, ce genre de pratique a lieu depuis bien des années. Dans ma région du Saguenay-Lac-St-Jean, par exemple, l'entreprise Alcan possède un cours d'eau qu'elle utilise à la production d'hydroélectricité. D'une certaine façon, l'utilisation de la rivière par la compagnie peut correspondre à un développement qui répond aux besoins du présent sans toutefois compromettre la capacité des générations futures. En remontant à la source, il est toutefois possible de constater que la production d'aluminium crée des matières polluantes qui resteront, même à travers les années.
Je crois donc que le fait de construire un barrage sur la rivière Saguenay ne compromet en rien l'avenir des mes enfants, mais que l'utilisation qui est fait de ce potentiel hydroélectrique le fait.
La véritable question est, à mon avis, de savoir si une politique de développement durable peut devenir un moteur au développement économique; le projet que se donneraient, de façon plus ou moins officielle, les citoyens du Québec.
Certains se remémoreront peut-être un texte que j'avais écrit au mois de juin dernier, à l'intérieur duquel je félicitais le gouvernement de la Norvège d'avoir créé un d'un comité d'évaluation à l'éthique des placements. Lisez ce texte, puis revenez.
Que penseriez-vous de faire en sorte que, comme proposé dans le texte que j'ai écrit en juin, la Caisse de dépôt et de placement du Québec investisse un certain pourcentage de ses actifs et de ses profits dans un fonds éthique créé à cet effet ? Un fonds qui sélectionnerait un éventail d'entreprises québécoises qui respecteraient un certain nombre de critères éthiques basés sur le respect de l'environnement, des générations futures et, par le fait même, motiverait une économie nouvelle axée sur l'avenir.
Dans un texte paru la semaine dernière, au journal Le Devoir, Camil Bouchard, député du Parti Québécois, étalait les raisons pour lesquelles le Québec devait se séparer du Canada. Mes amis, je pense que les Québécois ont le potentiel pour développer des technologies novatrices et, comme nation, a le pouvoir de les transporter à travers le monde. Voici une raison de plus pour faire la souveraineté.
Je ne suis pas expert comptable, je n'ai que 19 ans. Les chiffres, je connais un peu, mais sans plus. J'ai de la difficulté à chiffrer des aspirations raisonnables, basées sur quelque chose de crédible. Je sais cependant que ce que je vous propose peut être réalisable, que c'est même à portée de main. Vous avez des idées pour enrichir le projet ? Faites-moi les connaître.
En fait, ce genre de pratique a lieu depuis bien des années. Dans ma région du Saguenay-Lac-St-Jean, par exemple, l'entreprise Alcan possède un cours d'eau qu'elle utilise à la production d'hydroélectricité. D'une certaine façon, l'utilisation de la rivière par la compagnie peut correspondre à un développement qui répond aux besoins du présent sans toutefois compromettre la capacité des générations futures. En remontant à la source, il est toutefois possible de constater que la production d'aluminium crée des matières polluantes qui resteront, même à travers les années.
Je crois donc que le fait de construire un barrage sur la rivière Saguenay ne compromet en rien l'avenir des mes enfants, mais que l'utilisation qui est fait de ce potentiel hydroélectrique le fait.
La véritable question est, à mon avis, de savoir si une politique de développement durable peut devenir un moteur au développement économique; le projet que se donneraient, de façon plus ou moins officielle, les citoyens du Québec.
Certains se remémoreront peut-être un texte que j'avais écrit au mois de juin dernier, à l'intérieur duquel je félicitais le gouvernement de la Norvège d'avoir créé un d'un comité d'évaluation à l'éthique des placements. Lisez ce texte, puis revenez.
Que penseriez-vous de faire en sorte que, comme proposé dans le texte que j'ai écrit en juin, la Caisse de dépôt et de placement du Québec investisse un certain pourcentage de ses actifs et de ses profits dans un fonds éthique créé à cet effet ? Un fonds qui sélectionnerait un éventail d'entreprises québécoises qui respecteraient un certain nombre de critères éthiques basés sur le respect de l'environnement, des générations futures et, par le fait même, motiverait une économie nouvelle axée sur l'avenir.
Dans un texte paru la semaine dernière, au journal Le Devoir, Camil Bouchard, député du Parti Québécois, étalait les raisons pour lesquelles le Québec devait se séparer du Canada. Mes amis, je pense que les Québécois ont le potentiel pour développer des technologies novatrices et, comme nation, a le pouvoir de les transporter à travers le monde. Voici une raison de plus pour faire la souveraineté.
Je ne suis pas expert comptable, je n'ai que 19 ans. Les chiffres, je connais un peu, mais sans plus. J'ai de la difficulté à chiffrer des aspirations raisonnables, basées sur quelque chose de crédible. Je sais cependant que ce que je vous propose peut être réalisable, que c'est même à portée de main. Vous avez des idées pour enrichir le projet ? Faites-moi les connaître.
4 Comments:
Je partage ton opinion sur le fait que le Québec a du savoir faire et de l'esprit d'innovation. Cependant, je ne crois pas que, dans l'état actuel des choses, la souveraineté y changerait pour beaucoup.
Nombre de politiques actuellement appliquées par le gouvernement Charest ont été mises en place par les Péquistes, ne l'oublions pas. Ça rejoint d'ailleurs mes propos dans mon commentaire posté sur le Salon bleu concernant Charest et Boisclair.
Ça prendra encore du temps (si jamais on y parvient) pour que la politique devienne une politique responsable et ne répondant pas à des impératifs strictement économiques.
Mais pour l'innovation, c'est oui. D'ailleurs, il y a tellement à faire en cette matière, dans de nombreux domaines...
"Cependant, je ne crois pas que, dans l'état actuel des choses, la souveraineté y changerait pour beaucoup."
Sur différents points, oui. Alors que nous voudrions investir une masse d'argent dans des projets éthiques, verts, environnementaux, nous devrions d'aller chercher une partie de cette argent à Ottawa. Et notons que notre premier ministre fédéral actuel est un ancien homme de finances dans le domaine du pétrole.
La souveraineté, sur un point de vue économique, c'est la prise de décisions, le choix de faire ce qu'on veut avec ce qui appartient au peuple du Québec, de décider du virage que nous prendrons dans les années à venir.
Pour moi, la souveraineté est un peu ça.
Je ne suis pas expert comptable, je n'ai que 19 ans. Les chiffres, je connais un peu, mais sans plus.
Je vais lire ça ce soir et demander qu'on affiche ce billet au babillard du Carnet. C'est la première fois que je vois dans la même phrase, «je ne suis pas» et «expert comptable» et «19 ans».
Très intéressant.
notre premier ministre fédéral actuel est un ancien homme de finances
Pas celui-ci, il est économiste. Essayez-en un autre !
"Pas celui-ci, il est économiste. Essayez-en un autre !"
À mes yeux, homme de finances et économiste sont deux concepts très rapprochés et c'est dans ce sens que j'utilisait l'expression.
Publier un commentaire
<< Home