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mardi, juin 27, 2006

Avouons qu’une ruche c’est complexe!

Étant donné que Guy a consacré le fait que cette semaine c’est « sujet libre », je vous parlerai de ma participation à la Ruche des carnetiers libres!

Comme le dit mon vieux dictionnaire, une ruche est, à prime abord, l’habitation d’une colonie d’abeilles. Dans notre cas, c’est le lieu de rassemblement d’une colonie de carnetiers. Le but poursuivi par la mise en place de notre ruche était de permettre au plus grand nombre de carnetiers possibles de se connaître, d’échanger, de découvrir la richesse des carnets libres. En fait, dit comme ça, c’est simple. Mais le fonctionnement démocratique que nous nous sommes voulu et donné demande de l’implication, du temps, de la compréhension, de l’écoute entre-nous et aussi de l’écoute auprès de notre lectorat. Entre ce que vous pouvez lire dans les commentaires, il y a aussi toute une correspondance électronique derrière… Lorsque nous avons mis la ruche en place Guy, Henri et moi, ça a été quelques semaines de brassage d’idées, d’échanges, de mises au point et, encore, ce n’est pas parfait, nous en sommes conscients.

Comme vous l’avez certainement remarqué la semaine dernière, la ruche était tranquille… Et, si vous avez aussi été lire quelques textes dans nos carnets respectifs, vous avez aussi été à même de constater que l’écriture de billets dans les carnets (tout autant qu’ici d’ailleurs) demande beaucoup de temps. Ce n’est pas notre « job » les carnets. Nous ne sommes pas payés pour le faire! C’est certes une passion, mais le temps étant ce qu’il est…

Il est donc normal que, de temps à autre, nous mettions un peu le frein à nos ardeurs passionnantes. Ceci ne veut pas dire que c’est l’intérêt qui manque, bien au contraire… Personnellement, je gagne ma vie avec l’écriture. Permettez-moi de vous dire qu’après sept ou huit heures passées derrière l’écran, c’est parfois difficile de s’y remettre pour « commettre » un billet. Autant que possible, j’essaie, lorsque j’écris, d’y mettre un peu de substance, d’avoir un français au minimum correct, et de tenir des propos intéressants (du moins j'essaie), ce dont je n’ai pas toujours envie après une trop longue journée d’écriture. C’est aussi ça les carnets.

Ceci dit, j’ai énormément de respect pour les carnetiers, participants à la ruche ou non. Accent Grave, André Bérard, Yvan Lemay, Martin Comeau et sa douce, et les nombreux autres que je visite avec régularité (regardez la colonne de droite et vous comprendrez que je ne les nommerai pas tous). Je tiens à souligner ici la qualité de vos réflexions et de vos textes. C’est magistral de parvenir à se servir d’un médium tel Internet pour passer ses idées et pour susciter la prise de conscience collective.

Je suis d’avis que les carnets sont l’expression de l’intelligence populaire dans un monde aussi hirsute et complexe que peut l’être Internet. Lorsque nous entendons parler d’Internet dans les médias, il est trop souvent question d’arnaques, de pornographie infantile, de virus, etc. L’utilisation que nous sommes tous collectivement à en faire démontre les grandes capacités de cet outil de communications.

Aussi, à la ruche, nous recevons des commentaires, des suggestions, des critiques aussi. Aussi riche que ça puisse être, il est parfois difficile de tenir compte de tout. Nous essayons, mais, parfois, les suggestions que les lecteurs nous font parvenir ne sont pas nécessairement conciliables entre-elles. Nous devons donc, à force de réflexion, tenter de faire pour le mieux. Un collectif tel que la ruche est, à cet égard, différent d’un carnet personnel. Chez ExLibrex par exemple, nous nous tenons à ce qui nous tente. Les lecteurs qui n’aiment pas passent et n’y reviennent plus, c’est tout. Mais la mission collective de la ruche demande des efforts de concertation et d’écoute importants.

Ceci étant, à mon avis, la ruche est un outil collectif intéressant. Il n’en tient qu’à nous (ce nous vous incluant tous autant que vous êtes), d’en faire une plate-forme intéressante. D’ailleurs, si ce n’était de vos nombreux commentaires, la ruche ne serait pas ce qu’elle est. Merci d’exister, vous, les carnetiers libres!

3 Comments:

At 12:00 p.m., Blogger Guy Vandal said...

Est-ce que j'ai consacré que le sujet était libre, ou ça c'est imposé ?

J'ai laissé un commentaire ou je demandais quel était le sujet et personne ne m'a répondu. C'est devenu libre...

Ceci étant j'aime beaucoup ce billet par qu'il exprime clairement c'est quoi participer à un carnet collectif.

Tu as écrit...

« Lorsque nous entendons parler d’Internet dans les médias, il est trop souvent question d’arnaques, de pornographie infantile, de virus, etc. L’utilisation que nous sommes tous collectivement à en faire démontre les grandes capacités de cet outil de communications.

Oui cet outil de communications a de grande capacités, pour ne pas dire d'immenses capacités. Je pense que nous n'avons encore rien vu...

 
At 3:26 p.m., Anonymous Anonyme said...

Oui cet outil de communications a de grande capacités

Cet outil a tellement de capacité, qu'on viens de me dire que même le maire Gendron du village de Huntindon s'est ouvert un outil comme ça, au site du 98.5 fm. Il y a de la compétition, payée pour écrire de grandes niaiseries, en plus.
Gisèle m'a dit qu'il leur faut une équipe pour éditer les commentaire, comme chez Elvis Martineau de Voir. Au prix que ça leur coute, pour peu de commentaires, ils devraient démissionner bientôt.

 
At 3:46 p.m., Anonymous Anonyme said...

Hahahaha! Steph Gendron blogueur! Avec une équipe naturellement... Je ne sais pas s'il se servira de ce blogue pour annoncer sa future candidature en tant qu'Adéquiste! Ce devrait être pour bientôt, j'imagine.

En fait, elle est là la différence entre carnetiers et blogueurs... Si j'avais une équipe de "ghost writers" à mon service, probable que je publierais davantage!

 

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