Revu... et pas corrigé !
Comme je suis plus de bonne humeur que vendredi passé, je reviens avec une autre revue des carnetiers libres...
Un livre paru récemment suggérait fortement aux mères de rester à la maison durant les 18 premiers mois de la vie de l'enfant. Bien que je sois d'accord avec cette idée, je pense à celles qui ne le peuvent pas, celles qui ne font pas souvent les manchettes... J'ai aussi été monoparentale. Pas "monoparentale tout le monde en parle" avec pension, maison, jardin, papa présent et un beau brushing tout frais. Non. Monoparentale pas de break, pas d'aide, pas de pension, pas de beau linge, pas le temps d'aller chez le coiffeur, le Fort Boyard de la parentalité. Je ne sais pas ce que c'est que d'être mère monoparentale non-tlmep. Je ne pourrai jamais savoir complètement ce qu'est être mère monopârentale tout court. Le billet de cette blonde carnetière est quand même venu me chercher, parce que c'est ce que j'imaginais...
Chez Esthernellement moi, j'ai retenu ceci: Ils sont même à se battre en cours pour en obtenir la garde complète, légale, la totale. Le petit, il a pas voix au chapitre, il est confiné au silence, ne peut que laisser les grands se chicaner pour déterminer son sort. Y'a pas vraiment grand chose à rajouter, sauf que les enfants sont les sujets les deux premiers billets que je commente.
Le bêtisier a répéré d'autres "perles". Si vous ne l'avez pas visité deppuis longtemps et que vous avez envie de rigoler...
J'ai appris un nouveau mot en lisant le carnet Blogue-Notes. Digestionnaire: Les digestionnaires s’occupent de la transformation des citoyens et des ressources dans l’appareil digestif économique. Ils fragmentent les idées, bâillonnent la créativité et robotisent le vivant en vue de le rentabiliser, de l’assimiler au profit de l’organisme économique. Je reconnais le comportement, je trouve génial cet expression pour le définir.
Je voudrais citer deux courts billets lus chez Le gros BS. Un qui suggère de ne pas attendre à Noël pour penser à ceux qui ont faim maintenant, et l'autre, qui s'inscrit dans un débat très actuel... J’ai beaucoup de difficulté à accepter que quelqu’un qui décide de se définir avant tout comme “d’ailleurs” vienne me dire que je ne suis pas chez-moi, ici. Sommes-nous encore chez-nous ici ? On a pas fini d'en parler !
Le Bloc a remis le mot nation à la mode en fin de semaine passée en demandant à Lord Durham version 2006 de reconnaître que le Québec était une nation. Ils ont beaucoup de temps à perdre ces gens-là. Ceci étant, Julie qui habite à Moncton NB amène une réflexion à méditer... Évidemment, tout le reste de la planète, à l'exception de Boisclair, reconnaît la nation acadienne mais c'est aussi vrai pour la nation Québécoise. Ce débat sur les nations mobilise beaucoup d'énergie... et beaucoup de perte de temps. Mais bon, on en parle...
Dans Nicaragua me voilà!, l'auteure me donne, une fois de plus, l'occasion de taper sur mes victimes favorites... Mais c'est quand je regarde les nouvelles televisees que ca se gache. Les journalistes et les cameramans d'ici n'ont AUCUNE censure. Ils font des gros plans sur les jambes cassees et les blessures ensanglantees, croyez-moi, du grand spectacle. Ce billet a été écrit sur un clavier sans accent. Pour conserver l'authenticité, j'ai décidé de ne pas corriger. Ici, les médias ne font pas de gros plan, comme là-bas, mais pour ce qui est des questions niaiseuses...
L'auteur du carnet Un taxi dans la nuit a mis le lien de notre ruche dans ses favoris. Je le prend personnellement comme un honneur... surtout que certains blogueurs ne s'y trouvent pas. ;-)
Il aborde un sujet qui me "dérange" dans un de ces billets publiés dernièrement... C'est tellement drôle de les laisser te dépasser et de les voir un peu plus loin obligé d'arrêter au feu rouge. Ce qu'il aborde là, il faut vivre à Montréal pour le voir, l'entendre, et surtout, le sentir à tous les jours. Quand j'en vois, mais surtout entend un, le sang me fais trois tours et j'ai toujours la même réflexion; Tiens, un autre hostie de mongol qui va se "pitcher" sur la prochaine lumière rouge. Ils sont vraiment caves car non seulement ça donne rien, Je les repasse à tout coup en adaptant ma vitesse à celle des lumières, mais en plus ça rajoute au smog ambiant.
Pour cette revue, j'ai visité tous les carnetiers de la colonne de droite. Je ne vous ai pas tous commenté, c'est normal. Y'a des réflexions qui me rejoignent plus que d'autres. Quand nous serons plusieurs à donner notre impression sur ce qu'on a lût, ce sera encore plus intéressant. Parce que c'est vraiment personnel une revue. Ça ne me tente pas de commenter juste pour commenter. En parler pour en parler... ou en parler tout simplement pour en faire la pub, ce n'est pas la tendance que je voudrais que prenne ce collectif.
Si ça devait arriver, soyez bien certain que je ne serais plus un carnetier participant !
3 Comments:
J'ai également aimé la suggestion du Gros BS concernant les dons «hors saison». Mon entreprise vient de terminer la production du rapport annuel de Moisson Montréal. Lors de la correction d'épreuves, j'ai réalisé en lisant la liste des organismes qui jouissent de l'aide de Moisson Montréal, l'ampleur des besoins à l'échelle du Québec. Notre tendance au misérabilisme et au larmoiement nous pousse à donner généreusement dans les périodes «sensibles» de l'année comme Noël. Le reste du temps, il fait trop beau pour y penser. Je suggère également d'apporter de l'aide de première ligne, auprès des amis, de la famille, etc.
Belle semaine dans la blogosphère!
AB
Allez André, un p'tit effort...
Belle semaine dans la carnetosphère!
OK d'abord! Carnetosphère!
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