Un courriel… un mini billet…

En fin de semaine, j’ai reçu un courriel provenant d’un certain Daniel Hémond qui possède un carnet "Ici c'est pas Radio-Canada" et qui me faisait parvenir son dernier billet. Ce texte traite de méthodes douteuses qui séviraient au PQ (comme ailleurs) concernant le financement des partis politiques. Dans la foulée du rapport Moisan, nous savions que des sommes avaient été illégalement perçues par le Parti Québécois. Le texte qui m’est parvenu semble démontrer que son auteur a une connaissance relativement précise de ce qui se passe à l’interne du PQ :

« Il y a quelques années, alors que j'étais devenu membre du Parti Québécois, à l’époque où Jacques Parizeau revenu au bercail avait mis la main sur les rennes du parti, on m’a approché pour prendre le poste de président de la région Ville-Marie. J’étais bien naïf à l’époque et je crois que je le suis toujours. Je me suis rendu compte que ce que les membres du parti ( ceux et celles qui financent le parti avec leur donations de cinq, dix et vingt piastres), reprochaient aux libéraux depuis toujours, c’est à dire les caisses occultes et les contributeurs corporatifs, le Parti Québécois était probablement en mesure de le faire tout aussi bien. »

Puis plus loin, il en rajoute :

« C’est à l’occasion d’une réunion au restaurant Chez Pierre, le chef lieu de Monsieur Pariseau quand il était chef, que j’ai rencontré les sbires du financement haut de gamme, collecteurs de fonds importants, la garde rapprochée côté sombre du chef. Lors de cette réunion il avait été question de gros sous… on nous demandait de contacter les gros bonnets susceptible de financer les activités politique et autres du Parti Québécois. Je n'ai jamais compris pourquoi j'avais été invité à cette réunion. A cette réunion y figurait entre autre monsieur Claude Blanchet qui fut contrôleur pour Campeau corporation dans le développement domiciliaire de l’île Bizard avant que Campeau lui même, le grand ami de Pierre-Elliot Trudeau ne prenne la poudre d’escampette pour l’Autriche, pressé de fuir la justice du Canada. Claude Blanchet qui s’est scandaleusement enrichi en achetant, a vil prix, avec Mario Grilli les terres que Campeau possédait à l’île-Bizard et dont il était pressé de se défaire, et en revendant de celles-ci les marécages à la Communauté Urbaine de Montréal, à fort prix, pour en faire un parc… Le parc de l’Île-Bizard. C’est ce qu’on appelle de la spéculation foncière en suçant les deniers publics. »

Après relecture, je suis d’avis que ce texte apporte des précisions intéressantes. Les informations qu’il contient sont-elles véridiques? Est-ce une sortie vengeresse contre un parti qui a désillusionné l’auteur? Est-ce une simple fumisterie? Je n’en sais absolument rien. Je vous en donne l’information ici, de façon à ce que vous soyez en mesure de vous faire une idée vous-même. D’ailleurs, j’ai bien hâte d’avoir le loisir de lire Jean-Frédéric sur le sujet!

Personnellement, j’ai lu la plupart des textes figurant dans le carnet de monsieur Hémond et, à mon point de vue personnel, tout ça me semble un peu sectaire, mais bon. Vous le savez, je suis relativement modéré. Ceci n’enlève tout de même rien en la pertinence de visiter ce carnet et de voir un autre côté d’une médaille qui, ma foi, me semble en avoir de très nombreux. Dommage qu'il soit impossible de laisser des commentaires sur le carnet de monsieur Hémond... Peut-être que ça viendra, sait-on...

Un des rôles que s'est donné la ruche n'est-il pas de faire connaître ce qui se passe dans la carnetosphère? Eh bien voilà!