Prévenir à tout prix, par Esperanza
Thomas Fuller, un physicien anglais (1652-1734) a écrit : « Trébucher peut prévenir une chute »! Ouais! C’est vrai que l’évidence « physique » est parfois déconcertante, mais je partage un peu l’idée qui, bien que quelque peu loufoque, nous renvoie à la pratique de plus en plus courante, voire maladive, de prévenir à tout prix…
Là où le bât blesse, c’est que l’actuelle mode à la prévention à tout prix est en train de restreindre de façon drastique les libertés individuelles. Non, je ne suis pas suicidaire, du moins, pas pour l’instant. Mais qu’on cesse de me faire chier (je m'excuse pour ce terme, mais c'est le seul qui colle pour moi) avec toutes ces règles culpabilisantes qui jonchent ma vie, à chaque instant. Je suis né à la fin des années 50, dans un monde où le libre arbitre avait encore place. 48 années plus tard, j’ai l’impression d’avoir passé une bonne partie de ma vie à « pécher » par insouciance. Bizarre que je sois encore en vie! Vous ne trouvez pas?
Un bon ami à moi, Michel Plamondon, dont le lien du site artistique figure sur ExLibrex a écrit : « Un esprit sain, dans un corps sain, dans un monde malsain? » Cette phrase résume assez bien ma pensée sur cette foutu obsession de vouloir tout prévenir ou, en fait, de vouloir tout éviter… On ne veut plus faire face, on préfère escamoter la réalité.
Un casque pour ci
Une ceinture pour ça
Point zéro huit ici
Point de démérite par là
Herboristerie préventive
Pilules, granules, huile d’olives
Gras trans mortel
Nicotine aux poubelles
Obésité hideuse
Frites graisseuses
Maladies honteuses
Multinationales heureuses!
Bientôt, on devra porter un condom corporel couvrant tout le corps, pour éviter l’infection par les MTS, c’est à dire les Maladies transmises socialement! On est, finalement, en train d’interdire la liberté, sous prétexte qu’elle est dangereuse! C’est vrai qu’être libre c’est dangereux. Mais n’est-ce pas l’essence de la vie? J’en parlais justement avec un Merle d’Amérique hier. Je lui proposais une vie de luxe, dans une cage dorée, nourrit chaque jour, litière changée, sans frais de condo, conciergerie incluse, sans frais! Bin le « p’tit criss », il m’a dit préférer SA LIBERTÉ sans quoi il mourrait… Ah ces oiseaux, jamais contents de ce qu’on leur offre pourtant sur un plateau D’ARGENT!
Hélène Pedneault (m’excuse Henri de citer une féministe ;~) dans son ouvrage « Pour en finir avec l’excellence » paru chez Boréal en 1992 s’exprimait en ces termes :
« L’obsession de la forme est en train de tuer tout le monde via la culpabilité de ne pas faire aussi bien qu’on le devrait. Les injonctions à mieux vivre dans son corps et dans son esprit sont nombreuses et impitoyables. Nous sommes bien loin d’un véritable art de vivre, bien loin de la saine préoccupation de prendre soin de son corps et de ce qui le nourrit. Nous sommes dans la compulsion. Le plaisir a été mis K.O par l’obsession. « J’aimerais » a été balayé par une quantité phénoménale de « Il faut que » et de « Il faudrait que » un peu bêtes, basés sur des rumeurs qui se font passer pour de l’information et qui sont contredites allègrement d’une école de « Il faut que » à l’autre. Il faut être en forme, faire de l’exercice, courir, marcher, dormir huit heures, prendre des vitamines; il ne faut pas manger de sucre, d’œufs, de viandes rouges. Des radicaux iront jusqu’à boire leur urine (sans sucre évidemment…). Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour atteindre l’excellence du corps? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour oublier la vieillesse et la mort? »
Récemment, je participais à une rencontre avec un groupe de femmes impliquées socialement (décidément, je me tiens avec des féministes!) et on y discutait de développement durable. Dans ce concept éminemment galvaudé, il y a le principe de la « prévention ». Une des femmes présentes faisait remarquer que la prévention du cancer du sein est une des cause de l’augmentation des statistiques liées à cette maladie! Paraît-il que dans de nombreux cas d’autopsies faites sur le corps de personnes décédées accidentellement ou de façon violente, on a décelé de nombreuses traces de lésions cancéreuses cicatrisées! Vous avez bien lu « des traces de lésions cancéreuses cicatrisées » sans que les personnes en question n’ait jamais souffert de cancers! Toujours selon cette dernière, il serait scientifiquement admis que de nombreux cancers guérissent spontanément et que cette situation serait fréquente.
Ainsi donc, suivant la logique de l’intervenante, outre l’augmentation statistique du nombre de cancers, la prévention serait une des causes des listes d’attente dans les hôpitaux! D’accord, il ne faut pas devenir totalitaires à l’inverse, mais ça porte tout de même à réfléchir!
Ceci étant dit, JE M’ENNUIE DE MA LIBERTÉ! Quand j’étais jeune, mon père avait un Chevrolet Biscayne 1964 (genre de gros bateau routier typique de l’époque). Quand on partait pour aller chez mes tantes à St-Stanislas près de Trois Rivières, il nous installais, mon frère et moi, sur le siège arrière de l’auto avec quelques jouets. Non, nous n’étions pas attachés! Ma sœur avait à cette époque 1 an et elle prenait place sur les genoux de ma mère, sur la banquette avant, pas de ceinture non plus. À cette même époque, sur les routes de campagnes, la vitesse permise était de 60 milles à l’heure (100 Kmh). On a fait ce chemin, dans la fumée bleue des cigarettes que fumaient allègrement mon père et ma mère, à chaque fin de semaine pendant de nombreuses années. Dire que je suis encore vivant, mon frère aussi, ma sœur aussi, mon père aussi (75 ans) et ma mère aussi (70 ans)! Non mais, on doit être bénis des dieux! Incroyable!
Mais c’était tellement agréable de partir pour St-Stanislas où on grimpait dans le grand érable avec mon cousin et mes cousines… On jouait aux cowboys et aux indiens avec des arcs que mon oncle Marcel nous faisait et avec des vraies flèches en bois, gossées dans les branches d’aulnes… Oui, on se faisait mal parfois, mais ce n’était jamais grave. Un petit peu de mercurochrome (fortement déconseillé en 2006!) et un petit « plaster » (en 2006, il est préférable de laisser respirer la plaie!) et nous repartions jouer, heureux comme doivent l’être des enfants. C’était ça la liberté!
Maintenant, s’il fallait qu’il arrive un accident d’auto et que mon fils de deux ans et demi subisse des blessures parce que son siège à sécurité maximale était mal fixé, vous savez ce qui arriverait? Je serais accusé de négligence par la SAAQ, ma compagnie d’assurances ne paierait rien et, à la limite, je risquerais de voir partir mon fils vers la DPJ. C’est là qu’on en est rendus! Dommage que j’aie encore le goût du risque! Risquer, c’est une partie de ma liberté. Prévenir est la voie d’évitement!
Défense de vivre
Mettez-vous sur l’accotement
Défense d’être ivre
Vous risqueriez l’empoisonnement
Il faut le savoir-vivre
Que dicte le gouvernement
Sans quoi on pourrait vous poursuivre
Vous risqueriez l’emprisonnement
Ne lisez pas trop de livres
Il ne faut pas être au courant
Et n’essayez pas de survivre
Car vous aurez le bâillonnement
JE RÉCLAME LE DROIT DE PLAIDER « COUPABLE DE LIBERTÉ »!
Récemment, je participais à une rencontre avec un groupe de femmes impliquées socialement (décidément, je me tiens avec des féministes!) et on y discutait de développement durable. Dans ce concept éminemment galvaudé, il y a le principe de la « prévention ». Une des femmes présentes faisait remarquer que la prévention du cancer du sein est une des cause de l’augmentation des statistiques liées à cette maladie! Paraît-il que dans de nombreux cas d’autopsies faites sur le corps de personnes décédées accidentellement ou de façon violente, on a décelé de nombreuses traces de lésions cancéreuses cicatrisées! Vous avez bien lu « des traces de lésions cancéreuses cicatrisées » sans que les personnes en question n’ait jamais souffert de cancers! Toujours selon cette dernière, il serait scientifiquement admis que de nombreux cancers guérissent spontanément et que cette situation serait fréquente.
Ainsi donc, suivant la logique de l’intervenante, outre l’augmentation statistique du nombre de cancers, la prévention serait une des causes des listes d’attente dans les hôpitaux! D’accord, il ne faut pas devenir totalitaires à l’inverse, mais ça porte tout de même à réfléchir!
Ceci étant dit, JE M’ENNUIE DE MA LIBERTÉ! Quand j’étais jeune, mon père avait un Chevrolet Biscayne 1964 (genre de gros bateau routier typique de l’époque). Quand on partait pour aller chez mes tantes à St-Stanislas près de Trois Rivières, il nous installais, mon frère et moi, sur le siège arrière de l’auto avec quelques jouets. Non, nous n’étions pas attachés! Ma sœur avait à cette époque 1 an et elle prenait place sur les genoux de ma mère, sur la banquette avant, pas de ceinture non plus. À cette même époque, sur les routes de campagnes, la vitesse permise était de 60 milles à l’heure (100 Kmh). On a fait ce chemin, dans la fumée bleue des cigarettes que fumaient allègrement mon père et ma mère, à chaque fin de semaine pendant de nombreuses années. Dire que je suis encore vivant, mon frère aussi, ma sœur aussi, mon père aussi (75 ans) et ma mère aussi (70 ans)! Non mais, on doit être bénis des dieux! Incroyable!
Mais c’était tellement agréable de partir pour St-Stanislas où on grimpait dans le grand érable avec mon cousin et mes cousines… On jouait aux cowboys et aux indiens avec des arcs que mon oncle Marcel nous faisait et avec des vraies flèches en bois, gossées dans les branches d’aulnes… Oui, on se faisait mal parfois, mais ce n’était jamais grave. Un petit peu de mercurochrome (fortement déconseillé en 2006!) et un petit « plaster » (en 2006, il est préférable de laisser respirer la plaie!) et nous repartions jouer, heureux comme doivent l’être des enfants. C’était ça la liberté!
Maintenant, s’il fallait qu’il arrive un accident d’auto et que mon fils de deux ans et demi subisse des blessures parce que son siège à sécurité maximale était mal fixé, vous savez ce qui arriverait? Je serais accusé de négligence par la SAAQ, ma compagnie d’assurances ne paierait rien et, à la limite, je risquerais de voir partir mon fils vers la DPJ. C’est là qu’on en est rendus! Dommage que j’aie encore le goût du risque! Risquer, c’est une partie de ma liberté. Prévenir est la voie d’évitement!
Défense de vivre
Mettez-vous sur l’accotement
Défense d’être ivre
Vous risqueriez l’empoisonnement
Il faut le savoir-vivre
Que dicte le gouvernement
Sans quoi on pourrait vous poursuivre
Vous risqueriez l’emprisonnement
Ne lisez pas trop de livres
Il ne faut pas être au courant
Et n’essayez pas de survivre
Car vous aurez le bâillonnement
JE RÉCLAME LE DROIT DE PLAIDER « COUPABLE DE LIBERTÉ »!
19 Comments:
Bravo! Et merci… je me sens moins seul.
Je n'ai pas encore d'enfants, mais je vois déjà venir le jour où je serai convoqué par la direction de l’école parce qu'ils seront les seuls à s’y rendre à vélo, sans casque…
"On est, finalement, en train d’interdire la liberté, sous prétexte qu’elle est dangereuse!"
Quel beau texte ! Bravo Esperanza. Je suis fier de collaborer à la Ruche avec un penseur et un auteur comme toi.
En passant, je n'ai rien contre les féministes, au contraire. C'est juste l'utilisation de la féminisation des textes que je trouve douteuse :))
Henri,
Je sais bien que tu n'a rien contre les féministes! C'est bien pour ça que je me permet des clins d'oeil une fois de temps en temps!
Je sais ;)
Soit dit en passant, le bouquin de Hélène Pedneault dont je parle dans mon texte est vraiment à lire! Certain que c'est un ouvrage féministe, mais ça brasse en pas pour rire.
Le style est rigolo et le contenu, malgré parfois sa lourdeur, est très pertinent.
J'ai rencontré cette femme à deux reprises suite à des conférences qu'elle donnait. Je peux dire qu'il n'y a aucune espèce d'ambiguité entre ce qu'elle dit ou écrit et ce qu'elle pense vraiment. C'est rare de constater ce genre de "pureté" entre la pensée et l'action.
Bref, un livre à lire selon moi, qu'on soit d'accord avec l'entièreté des propos ou non (il y a certaines choses avec lesquelles je n'étais vraiment pas d'accord).
Étant dans l'aridité du boulot de façon intense par les temps qui courent, je me permets d'autres lectures plus légère. Là, je parcours "Momo déménage" "Autobiographie non autorisée" de André Montmorency, et ça, c'est vraiment tordant, bien que passablement peu intéressant. Mais ça déride!
Moi aussi je trouve que c,est un texte intéressant! Mais je crois qu'en fait le problème ne provient du fait d'interdire certaines choses en soi (est-ce que de porter un casque à vélo EMPÊCHE de faire du vélo?...), je crois que le problème provient en fait du trop grand nombre de choses qui sont interdites ou qui deviennent matière à prévention.
Peut-être que cela est dû, en partie, à la surabondace d'information (après tout, nous entrons peu à peu dans l'ère de l'information), où en fait le citoyen moyen est au courant de pas mal trop de choses.
L'impression de manq
Comme je disais, "L'impression de manq"ue de liberté n'est sans doute pas étranger non plus à l,espèce de paranoïa qui sévit depuis une vingtaine d'années, où on se méfie de tout: gouvernements, courants sociaux, les nouvelles tendances, etc..
(Désolé, j'ai coupé mon message en deux en appuyant sur la mauvaise touche de mon clavier...)
C'est vrai ce que tu dis. Mais, à force d'asepsie sociale je trouve qu'on dénature l'être.
A-t-on encore le droit d'essayer? Le droit de se tromper? Voire le droit de se blesser?
Parfois, je trouve que toutes ces règles qu'on impose ne font que servir de prétexte à l'accusation de négligence.
Nous vivons dans un monde qui réclame des coupables. Alors, plus on fixe de règles, plus on a de chances de trouver un coupable, peu importe s'il l'est vraiment ou non. C'est ce qui m'agace dans cette cource extrême à la précaution.
"Nous vivons dans un monde qui réclame des coupables. Alors, plus on fixe de règles, plus on a de chances de trouver un coupable, peu importe s'il l'est vraiment ou non. C'est ce qui m'agace dans cette cource extrême à la précaution." Oui, ça j'approuve, et ça touche aussi à un autre problème grave: le fait qu'on vive dans une société qui accorde tellement d'importance aux droits individuels que les coupables finissent par être mieux protégés que les victimes.
Oui, je pense qu'on a le droit d'essayer des choses, mais avec le système de santé qu'on a ici, moi je me risque pas trop!... 8)
Deux excellents texte (Henri et Esperanza).
Le mot clé : la peur!
La peur est un outil marketing incroyablement efficace. Elle permet aux vendeurs de bidules sécuritaires de faire des affaires en or. Vous avez peur de ne pas réussir? embauchez un « coach de vie ». Vous doutez de vos compétences de parents : suivez un cours de parent 101, etc. La peur suractive notre cerveau reptilien (celui qui gère, entre autres, les réactions à adopter face à une menace) et nous met dans un état d’alerte permanent. Notre principale préoccupation devient alors la recherche compulsive du bien-être perdu. Bien-être qui, bien sûr, se vend à gros prix.
Faire peur et rassurer. C’est ce que font les vendeurs de sécurité. Ils ont les produits financiers pour votre avenir, les casques, les cours, les idées, les panoplies de prêts-à-penser. Le bonheur factice est bien emballé, attrayant et payable en trois paiements faciles, ayez votre carte de crédit à porter de la main lorsque vous appelez!
La peur est payante. C’est ce que je me plais à appeler le « totalitarisme économique ». C’est la nouvelle religion. La peur du manque est le nouvel évangile.
André
Excellente et très pertinente observation André...
Je ne sais si quelqu'un d'entre vous a lu "Demandez et vous recevrez" de Pierre Morency... Intéressant lorsqu'il incite les gens à se débarasser de leurs assurances et à prendre des risques...
J'ai bien aimé cette lecture stimulante et son langage tout à fait direct.
Je suis d'avis que nous avions un excellent sujet de la semaine! À surveiller, car d'autres textes suivront... Pour l'instant, ils sont toujours dans le garde-manger! ;-)
"La peur du manque est le nouvel évangile." Ouais, j'aime ça moi aussi comme idée - et c,est encore pire quand on a un ou des enfants!!!
Pire ou pas pire ami Citadin... À 8 mois, mon fils était en camping en Gaspésie et c'était déjà son deuxième voyage là! (pas de camping d'hiver tout de même)...
Je le regardais ce soir, tout scratché, tout plein de piqûres de moustiques... Il VIT! Et c'est magnifique de vivre sans avoir la conscience de cette peur qui nous encercle tout le temps...
J'espère que tu l'avais badigeonné de chasse-moustique. Il y a la menace du virus du Nil! ;-))
Esperanza: disons qu'on essaie, moi et ma femme, de ne pas surprotéger notre petite. Elle se fait souvent des bobos, mais c'est normal!
Quand je parlais enfants, je pensais aussi à toute ces peurs du genre "mort du nouveau né" et la peur des allergies...
Des peurs des peurs des peurs... Oui André tu as mis le doigt dessus...
Moi j'essaie juste de me "fier" à mon instinct. Primate peut-être, primaire, certainement.
Si tu savais ami Citadin ce que ça a eu comme effet... Je lis beaucoup et sur plein de sujets. Mais je suis persuadé que j'ai servi ma communauté en ne courant pas à l'urgence à tout moment. Nathan n'a JAMAIS pris d'antibiotiques. Les doses de médicaments qu'il a reçu depuis sa naissance sont certainement à moins du tiers de la moyenne...
Ici, nous avons un "Gigantesque" Labrador dans une maison qui fait à peine plus de la moitié d'un 6 1/2. Donc du poil, il y en a partout. Mais nous vivons en campagne, sur le bord de la rivière, au fil des saisons... On se fait des poulets rôtis sur le feu, on chante, on s'aime. C'est tout. Juste ça... Pas d'antibiotiques, juste la vie!
Eh que c'est bon de le dire! :-)
Pas d'antibiotiques? Tu es sûr? Et le poulet? ;-))
Esperenza: Ben nous on habite en ville (près du Métropolitain), et ma petite a été, en 3 ans et demi, seulement une fois à l'urgence. On en est fiers, et on essaie de ne pas avoir la "gachette urgence" trop facile...
Amdré: Poulet de grain bio certifié produit à moins de 3 Km de chez-moi!
Citadin: Gachette urgente veut souvent dire facilité. Tout à ton honneur de faciliter le chemin humain qui est moins facile mais tellement plus FERTILE!
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