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jeudi, octobre 26, 2006

Dire la vérité

Voici ma façon bien personnelle de présenter le sujet de la semaine. Je profite également de l'occasion qui m'est offerte pour vous inviter à visiter le nouvelle version du Salon Bleu.
Des intérêts privés ont main mise sur les journaux, la télévision, la radio. Bien que le public détienne une chaîne d’information, il est juste de se questionner sur la validité des messages qui y sont diffusés.
Depuis la concrétisation de l’Internet, le partage d’informations est devenu un peu plus libre et je ne vous apprendrai certainement rien à ce sujet. Cependant, dans les dernières années, le carnet est apparu, tant sous le nom de blogue que journal personnel ou autres. Le carnet est un outil gratuit et c’est, je crois, la principale raison pour laquelle il s’est si rapidement popularisé.
Fatigués de se faire dire qu’elle était la bonne source d’informations, épuisés de devoir lire des chroniques à la Michel Vastel pour se faire une opinion de l’actualité, les gens pouvaient, avec le carnet, non seulement écrire mais soumettre leurs opinions à la population planétaire qui avait accès à l’Internet. Tout le monde qui possède une connexion peut visiter un carnet, ce qui n’est certainement pas véridique avec un journal ou une télévision.
Avec le Net, j’ai accès à ce qui se passe en France, en Allemagne et, voire, au Congo. Les entreprises privées et, surtout, les intérêts qu’elles représentent ont vite compris la popularité de cet outil et vous pouvez remarquer, depuis un an, l’utilisation quasi démesurée qu’ils en font. Au Québec, ce sont essentiellement Quebecor et Gesca. Cependant, vous serez en accord avec moi quand je dis que le phénomène se répète à l’échelle planétaire.
C’est normal. Le privé tient à conserver un certain contrôle sur l’information divulguée. L’information, c’est le pouvoir. Le privé n’a peut-être pas encore compris que le carnet resterait longtemps gratuit. C’est la possibilité pour quiconque de divulguer de l’information, qu’elle soit véridique ou falsifiée et il appartient au lecteur d’en faire l’analyse.
Tant et aussi longtemps que l’Internet demeurera ce qu’il est actuellement, les carnets resteront le medium le plus accessible, le plus répandu et, surtout, le plus libre.
« En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » George Orwell.

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