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mercredi, mai 31, 2006

C'est mercredi, c'est votre journée !

Dorénavant, le mercredi sera la journée des lecteurs dans La Ruche...

Aujourd'hui par exemple vous pouvez laisser tous les commentaires dont vous avez envie... ou de la poésie. Il n'y aura que les insultes qui ne seront pas tolérées. Vous pouvez nous présenter votre carnet, ou nous aiguiller sur un carnet qui ne semble pas connu par nous.

Autrement dit, cette journée des lecteurs vous appartiendra totalement. Vous aurez le droit d'en faire ce que vous voulez. Vous voulez proposer un texte, une idée, un carnet, nous relater un geste citoyen que vous avez fait dans la dernière semaine... bienvenue !

Vous aimez nos synthèses des carnets ? Vous voulez en faire aussi ? Vous voulez vous prononcer sur le thème de la semaine ? Passez-vous le mot, le mercredi sera dorénavant votre journée dans ce carnet.

Si vous êtes un carnetier libre, profitez de cette journée pour nous proposer un texte exclusif que vous ne publierez pas dans votre carnet. Ca vous fera une petite publicité... gratuite !

Tout ceux qui aimeraient participer à cette expérience sont priés d'envoyer leurs textes avant le mercredi, par courriel à... lescarnetiers@hotmail.com

P.S. C'est bien certain que les insultes et autres cochonneries ne seront pas tolérés. Il y a moyen de donner son opinion de façon respectueuse, sans verser dans la mongolerie. Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas eu besoin de "sévir". Je souhaite sincèrement que nous n'ayons jamais besoin de le faire.

Ça voudra dire que les lecteurs auront compris l'essence, mieux, la ruche de ce carnet.

mardi, mai 30, 2006

L’action citoyenne, vue par Esperanza

Pour moi l’action citoyenne réside dans la simplicité et dans la conscience!

C’est certain qu’il y a des gens qui, pour poser des gestes citoyens s’impliquent dans des organismes communautaires, dans leur municipalité, leur paroisse. Mais l’action citoyenne se pratique aussi au quotidien. Un simple geste d’entraide envers un voisin, l’accueil à une personne exclue, un coup de téléphone à quelqu’un pour prendre de ses nouvelles, etc. sont tout autant de petits gestes qui permettent de maintenir « de l’humanité » dans le quotidien parfois fade de la vie.

À l’opposé de l’indifférence, l’action citoyenne représente la conscience de la communauté. C’est dans des gestes simples que réside l’expression de cette conscience. En posant un geste citoyen, on a immanquablement un certain sentiment d’utilité sociale. Nous devenons partie prenante du collectif, nous cessons de n’être que spectateurs de ce qui se passe autour de nous. En fait, c’est un engagement personnel qui repose sur le mieux-être collectif.

Goethe ne disait-il pas : « Si tout le monde balayait le pas de sa porte, le monde entier serait propre »? C’est donc la collectivité des gestes posés qui fait de l’action citoyenne quelque chose qui donne des résultats plus grands socialement. Et ces gestes servent souvent d’exemple. On pourrait, en quelque sorte, parler « d’effet domino »…

Personnellement, je me fixe de petits objectifs. Je pose des gestes qui lentement deviennent des réflexes. Puis j’ajoute quelque chose, graduellement. Il y a tant à faire! Le simple fait d’être « de bonne humeur » de sourire à quelqu’un, de s’intéresser aux autres, c’est de l’action citoyenne. Combien de fois nous arrive-t-il de rencontrer quelqu’un de désagréable, de déplaisant… Et combien de fois de telles rencontres nous rendent agressifs et changent notre humeur? Eh bien, l’inverse est aussi vrai! Parfois, un simple sourire à quelqu’un qu’on ne connaît pas peut rendre cette personne plus heureuse l’espace d’un instant, peut-être plus. Essayez quand vous irez faire votre épicerie la prochaine fois! C’est étonnant jusqu’à quel point c’est efficace!

La prise de conscience de notre environnement est aussi importante. Depuis l’arrivée des restrictions concernant la cigarette, combien de fois voyons-nous des personnes qui vont en griller une à la porte d’un établissement et qui, malgré le fait qu’il y a un cendrier de métal à 2 pieds d’elles, jettent leurs mégots par terre? Mettre les mégots dans le cendrier ne représente même pas un effort… Si ce n’est qu’un effort de conscience!

Recycler, composter, réduire l’utilisation des pesticides et engrais de synthèse au maximum, réduire l’utilisation de savons et de détergents, réduire notre consommation en général, acheter « durable », encourager les marchés locaux plutôt que les monopoles de grandes surfaces, sont tous des gestes qui ont une portée citoyenne. Plus on en pose, plus on a le pouvoir de « contaminer » d’autres personnes à ces pratiques tellement simples. Cessons de contaminer l’environnement, contaminons nos semblables!

La prise de parole aussi peut-être un geste d’action citoyenne! Dénoncer les injustices, proposer des solutions novatrices, chercher des pistes nouvelles… En fait, l’action citoyenne c’est prendre part au changement en s’ouvrant sur le monde. C’est aussi simple que ça. Une seule question à se poser : « Aujourd’hui, qu’est-ce que j’ai fait pour changer le monde »?

L'action citoyenne vu par Guy

Dis-moi qui tu es et je te dirai quel citoyen tu seras...

Le thème de la semaine (Action citoyenne) m'intimide. Je ne fréquente pas beaucoup les intellectuels et cette appellation est presque nouvelle pour moi.

Mais bon, pour qu'il y ait action citoyenne ça prend des citoyens altruistes et non, égoistes. Et de ça, il n'y a pas beaucoup. C'est vrai qu'un tout petit sourire, entre autre, est un acte citoyen. Chaque sourire que vous faites, comme tout ceux que vous déclenchez, sont un mini service que vous rendez à l'humanité.

Et vous lecteurs, quels sortes de citoyen êtes-vous ?

Dépensez-vous une quantité industrielle d'eau pour "laver" votre trottoir ? Si oui, vous êtes moins qu'un citoyen. Moins que rien, serait sans doute une appellation mieux controlée. Arroser le pavé n'a jamais rien fait pousser. Il ne restera propre que quelques heures... juste le temps du prochain coup de vent. Moi personnellement, quand j'en vois un qui le fait, j'aurais le goût de poser le seul geste citoyen qui s'impose... lui arracher la tête. Mais je ne dis rien. Ces gens n'acceptent aucunes critiques. Ils s'enragent presqu'immédiatement. Et comme j'ai très mauvais caractère, je laisse mes yeux parler...

Conduisez-vous un VUS pour étaler votre richesse ou pour vous sentir plus en sécurité ?

Vous avez peur de vous faire frapper ? C'est quoi cette peur idiote ? Vous vous accordez trop d'importance ?

Z'avez trop d'argent ? Donnez-en aux pauvres... sans reçus d'impôt !

C'est parce que vous polluez en tabarnak.

L'essence ce n'est pas comme la cigarette, les effets néfastes de ce produit sont inodores. Il y a dans l'essence, un produit pour masquer l'odeur. Sauf que les effets néfastes sont là... Selon un rapport de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (ASSSM), le smog provoquerait 1500 décès par année dans la métropole québécoise en plus d'entraîner une augmentation des hospitalisations.

Êtes-vous un citoyen qui ne pense qu'à lui-même et qui n'aide jamais personne ? Vous finirez votre vie seul, dans la désolation et les médicaments. Vous l'aurez bien mérité. Parce que les citoyens auront toujours besoin des autres citoyens. Et si vous n'avez pas été là quand les autres avaient besoin, n'attendez pas que les autres viennent à votre rescousse dans vos futurs, et inévitables moments de "détresse".

Êtes-vous un citoyen qui a atteint son niveau d'incompétence à son travail ? Tassez-vous, vous nuisez dangereusement. Qui n'a pas eu à affronter les "murs" d'un incompétent ? Ça résulte toujours en totale perte de temps. Allez hop, tassez-vous. Ou recyclez la "machine" car vous nuisez. Sérieux.

Mes actions citoyennes à moi sont pour le moment...

Aider gratuitement certaines personnes remplis de doutes qui se présentent devant moi... et écrire dans un carnet depuis plus de 4 ans. J'aimerais faire beaucoup plus, mais ça coûterait de l'argent que je n'ai pas. Comme je travaille avec le public, j'ai à mon actif plusieurs personnes contentes de m'avoir rencontré. J'espère avoir toujours le temps pour cette action citoyenne.

Écrire dans un carnet, c'est aussi une action citoyenne quand le but est de donner son opinion ou d'informer. Donner son opinion honnêtement et être lu, même par un petit nombre, amène inévitablement quelque chose au débat. Il ne faut jamais oublier qu'il faut contrer les "opinions fabriquées" des médias.

Certains carnets informent vraiment, même si on dit d'eux qu'ils "piquent" l'information dans les médias qu'ils critiquent. On ne dit jamais que les MT puisent la majorité de leurs "informations" chez les agences de presse, mais bon. Je dis donc que ceux-là, les carnets qui informent, sont très utiles car il n'y a pas de citoyen libre si l'information ne l'est pas. En fouillant un peu plus profondément dans l'actualité, on apprend des choses qu'on ne saurait pas si on ne regardait que le téléjournal. Et en les reproduisant dans un carnet, on rend un véritable service aux lecteurs, je pense.

Certains n'ont que quelques minutes par jour à consacrer à l'information. D'autres ne s'informent plus, parce qu'ils n'ont pas confiance aux médias. C'est de poser un geste citoyen que de parler des carnets à ceux-là...

Il y a plusieurs façon d'agir en véritable citoyen. S'agit de ne pas trop se regarder le nombril !

Voilà. Un peu moins intimidé...

lundi, mai 29, 2006

Un carnetier caricaturiste libre...


Et ça parait!

Je trouve que ce carnetier caricaturiste est vraiment génial. Ce billet est une façon de lui dire merci. Les caricatures sont une excellente façon de donner une opinion en peu de mots.

Et YGRECK est, à l'heure actuel je pense, le top caricaturiste au Québec car il est libre.

Tout le monde aiment les caricatures car elles font réfléchir. Je connais le carnet d'YGRECK depuis le début et je ne manque aucuns de ses billets. J'espère qu'il restera libre longtemps !

Et notre semaine dans la ruche...

Cette ruche est une véritable expérience. On essaie des affaires et jusqu'à présent, vous semblez aimer...

Dans le premier billet publié lundi passé, nous avons annoncé nos vraies couleurs... Non les gens ne sont pas complètement cons, ni les Québécois complètement moutons. Ils sont tout simplement victimes de désinformation. DÉSINFORMATION... il faut le crier !

OK, ce billet est signé Blogue ou carnet ? Mais comme c'était le premier billet publié sur La Ruche, je sais que vous savez aussi, que ce premier billet était entériné par nous trois. Nous avons discuté longtemps avant de mettre ce carnet en ligne. Il est signé par moi mais...

Oui il faut le crier. Vous ne ressentez pas l'urgence ? Continuez de lire ce carnet !

Mardi, c'était la revue de la semaine des carnetiers participants. Je l'ai écrit, je ne serai donc pas objectif. Jean-Frédérick a réussi à résumer ce billet d'une façon que j'adore, la simplicité... C'est léger, mais consistant. C'est dans les commentaires...

Mercredi, jour de "tergiversation", c'était le thème de la semaine. Si je ne m'avais pas commenté moi-même, je serais le seul de nous trois, qui n'aurait pas eu son "salaire". Bof... J'imagine que ça viendra éventuellement. ;-)

Vous n'avez pas commenté non plus, jeudi, l'impossibilité d'accéder à l'ex-excellent Antignatieff... Savez quoi ? Ça m'agace cette fermeture, car ce carnet était vraiment pertinent. Faut croire que tout s'achète... même des carnetiers libéraux !

Et vendredi, je vous ai personnellement concocter une "autre" expérience... un peu gêné. Tout un monde, quand même ! Cette "expérience" reviendra... avec un peu plus d'assurance !

Bon, c'est sûr... je ne suis pas objectif. Mais après une semaine, je l'aime notre carnet !

vendredi, mai 26, 2006

Tout un monde, quand même !

Je suis de plus en plus impressionné par la qualité des carnets et carnetiers qu'on retrouve au Québec. J'adore en faire le tour...

Je n'ai jamais écrit de billet comme celui-ci. C'est une expérience. Un commentaire en peu de mots, sur un passage d'un billet que j'ai trouvé pertinent. Si vous aimez, ce "genre" pourrait se retrouver dans La Ruche, plus souvent. (Les caractères gras sont de moi...)

Le droit de le dire: « Que ce soit cette bouse philosophico-religieuse qui s'est mangée une jolie volée de bois vert critique ou les prochains X-Men, une flopée de films n'ont absolument pas besoin de critiques. Le journaliste pourrait même écrire ses souvenirs de vacances à la place de son papier, ça n'y changerait rien: la publicité et le marketing ont déjà fait tout le travail et la plupart des gens intéressés par la chose iront la voir, moisie ou pas. » Arrête ton cinéma
***
Oui, une vraie: « Ma copine est une artiste, une vraie : elle peint, fait du vitrail, de l’illustration et du design graphique. Un concentré de talents dans seulement 4 pieds 11 pouces. Ces œuvres sont un bonheur pour les yeux. » Blogue-notes
***
Plein de bon sens: Si je fais faire de la construction ou des réparations sur mon terrain ou ma maison, la plupart du temps ces travaux comportent une garantie. Pourquoi quand l’état fait construire ou réparer une route par un contracteur, le travail n’est pas garanti? Le Gros BS
***
En effet... : « Ici au Canada, nous devrions baisser les yeux. Pourquoi ? Parce que nous, qui sommes si démocrates et qui nous permettons d'aller enseigner au moyen-orient les principes de la démocratie, nous avons triché. Nous avons enfreint les bases élémentaires de la démocratie pour "sauver" un pays. » Le Salon Bleu
***
Trimer dur: « Pour le reste, c’est effectuer beaucoup de travail très utile de façon entièrement bénévole. Je dis bien "utile", parce que les étages crient au meurtre quand nous sommes absents. Moi, j’appelle ça de l’exploitation. Parce que les journées sont trop longues, au détriment de la vie privée, du repos et même de l’étude (qui ne manque pas !). » L'île de Ebb et Hoedic
***
Tiens... il est humain celui-là: « Entre pots d'échappement et pots de peinture, il n'émanera pas grand chose de votre hôte aujourd'hui.
Je manque de repos, je suis à fleur de peau, presqu'au bout du rouleau. Presque... Me reste une couche ;-) » Un taxi la nuit
***
Voilà.

J'ai volontairement oublié De tout et de rien. Non pas parce qu'il n'est pas intéressant, bien au contraire. Mais comme il écrit beaucoup, je cherche une façon de faire un résumé de tous ses billets.

jeudi, mai 25, 2006

Étrange...

Le carnet Antignatieff n'est plus accessible. Est-ce temporaire ?

Ou bien un commentaire d'un des auteurs, laissé dans le carnet de Jean-Frédérick expliquerait tout ?

« L'équipe d'antignatieff est libérale mais ne voit pas d'un bon oeil la candidature de Michael Ignatieff (surnommé par nous Mimi). Il suffit de lire ses déclarations que ce soit sur ton blog ou le nôtre. »

J'aimais beaucoup ce carnet. Manifestement que je n'étais pas le seul, si je me fie à cette recherche Google. C'est dommage qu'il ne soit plus disponible. S'il ne revient pas, on pourra dire, probablement sans se tromper, que les auteurs se seront fait couper le sifflet par les "bonzes" du PLC. On est jamais libre dans une secte...

Ceci étant, j'ai ajouté trois carnetiers libres hier... Blogue à part, Le bêtisier et Le salon Bleu. Bienvenue dans la ruche !

mercredi, mai 24, 2006

Vendre le Québec, vu par Esperanza

Comme vous avez pu le constater sur ExLibrex, j’ai abondamment abordé ce sujet dans mes derniers billets en relatant la saga de la vente de terrains à vocation communautaire à un promoteur immobilier à Trois-Rivières (Parc Roland-Leclerc). Naturellement, il ne s’agit que d’un exemple parmi de nombreux autres comme les Falaises de Prévost ou le Parc du Mont-Orford. Oui les citoyens s’organisent et c’est magnifique. Mais où tout ça s’arrêtera-t-il?

Avouons-le, nous ne jouons pas à armes égales! Les riches financiers et les élus d’un côté et la population « ordinaire » de l’autre. Les moyens ne sont pas les mêmes, pas plus que le pouvoir de tirer certaines ficelles politiques. La dilapidation de l’ensemble de notre patrimoine est amorcée sous des prétextes de simple rentabilité financière. En fait, le désengagement de l’État Québécois se traduit dans cette vaste vente de garage. Non seulement vend-t-on des parties de notre patrimoine écologique et communautaire, mais on vend aussi des immeubles abritant des services de l’État (Cliniques, bâtiment abritant les sièges sociaux de sociétés d’État, etc.) puis l’État loue par la suite ces mêmes immeubles sous prétexte que ça coûte moins cher à entretenir! C’est comme si je décidais de vendre ma maison, de la louer au nouveau propriétaire parce que je suis tanné de tondre la pelouse!

Aussi, avec l’arrivée de la mode des Partenariats publics privés (PPP), nos ponts, nos routes, nos infrastructures appartiendront aussi au privé. Il nous restera quoi dans 20 ans? C’est simple : rien! Du slogan « Maîtres chez-nous », nous serons passés à « Locataires chez-vous »! Le bien commun n’a plus aucun sens pour nos politiciens. En 2004, Françoise David, actuelle porte-parole du Parti Québec Solidaire, avançait que : « l'idée du bien commun appelle au développement d'une vision à long terme de la vie en société. La planète Terre elle-même est un bien extrêmement précieux que tous les êtres humains ont en commun. Un bien extrêmement malmené au nom d'impératifs financiers et industriels portés par des gens qui n'ont que le profit immédiat comme objectif. » Effectivement, peu importe à quelle échelle, la dilapidation de nos bien collectifs ne repose que sur la courte vue qui, dans notre pseudo démocratie, n’a qu’une durée de quatre ou de huit ans, maximum.

Puis en parallèle, comme pour se donner bonne conscience, notre bon gouvernement a adopté une loi sur le développement durable. On rit de la population à gorge déployée pendant qu’on emplit les poches des riches financiers. C’est révoltant! Pour terminer cette trop courte réflexion, je vous offre le texte d’une chanson de Félix Leclerc qui date déjà de plus de 30 ans… Comme quoi c’est dans l’âme des poètes que réside souvent la lucidité… Ce dialogue avec l’anglophone riche représente ce qui se passe actuellement… Pauvre Félix, on ne t’a même pas écouté…

L’encan

Approchez Messieurs Dames
Une belle p’tite frayère à saumon à vendre pas cher
Pleine de beaux p’tits saumons qui viennent frayer ici depuis des siècles
À vendre avec des îles, du bois, des chutes
sur une centaine de milles sans compter les roches
Laissons pas aller ça nous autres…

I’ll take it!

Tiens un Américain… C’est légal, y’é dans son droit…
Une fois, deux fois, trois fois, vendu! Installez-vous Monsieur….

Approchez Messieurs Dames
J’ai une belle p’tite université française à vendre
Six étages d’instruction, latin et grec compris
Avec ferme expérimentale, laboratoire, bibliothèque
L’article rêvé pour les fils d’immigrants qui veulent parler français au Canada
Laissons pas aller ça nous autres…

I’ll take it!

Vendu…

Approchez Messieurs Dames
Une belle p’tite nappe d’huile fait main
Tricotée par les siècles
Huit-cent-milliards de beaux p’tits barils d’huile
Pour faire du gaz, d’la chimie, du plastique, du pétrole
Même que le gouvernement va vous paver un ch’min pour vous y rendre

I’ll take it!

Mais c’est le même qui a financé l’électricité chez nous?
Ah c’est pas lui qui va arrêter ses moteurs…

Approchez Messieurs Dames
Dernier item mais de poids!
Une belle grosse jeune ville neuve, dynamique
Avec rues souterraines, métro, banques, oasis
Employés obéissants pas chers
Vieilles maisons historiques à démolir
Places d’avenir garanties
Laissons pas aller ça nous autres…

Hey!

Oui?

It’s already sold!

Vendu à l’enchère?

Approchez Messieurs Dames
Mais y’m’reste pu rien à vendre…

Keep away…

I have it…

Members only…

Félix Leclerc, 1974

Vendre le Québec, vu par Guy

Je suis né en Haute-Mauricie, plus loin que La Tuque, plus loin que La Croche, (oui ça existe) presque dans le bois...

On peut sortir quelqu'un de la campagne mais on ne peut pas sortir la campagne de quelqu'un. Peu importe ce que pensent les gens de la ville des "régionaux", c'est là à mon avis qu'est l'intelligence et la débrouillardise. Les gens sont moins stressés... ils ne voient pas que du béton. J'adore ça quand je sors de Montréal, c'est toujours des vacances même quand je travaille.

Montréal n'est pas une vilaine ville. Elle est administré par des "conseillers" douteux, elle est dans le trou de 400 millions, on étouffe l'été, mais bon. C'est pas une vilaine ville et c'est un peu notre ville. Elle appartient au Québec.

Je me suis toujours senti plus Québécois que Canadian. J'ai visité presque toutes les régions du territoire québécois et je me considère chanceux d'être né dans un si beau pays. Il faut l'apprécier ce territoire et ses richesses car bientôt, cette terre ne sera plus la nôtre. Nos bons gouvernement en ont déja vendu quelques parties et ils veulent en vendre d'autres.

C'est très grave. Très, très grave.

Premièrement, ils vendent ce qui ne leur appartient pas. Le Québec appartient à tous les Québécois et non seulement aux amis du PLQ, ou aux copains du maire de la place. Deuxièment, il va se passer quoi quand nous n'aurons plus rien à vendre ?

Va-t-on vendre nos enfants pour boucler le budget ? Nos morts pour fabriquer de l'engrais ? Nos maisons pour du bois de chauffage ?

L'heure est grave et il faut en parler à ceux qui ne savent pas. Parce que les médias et leurs nouveaux blogueurs ne le disent pas. C'est tout ce qu'on peut faire pour le moment, en parler. Ça ne fait pas bouger les choses ou presque, mais ça informe. Et c'est important l'information.

C'est d'ailleurs pourquoi les médias travaillent si fort à nous désinformer !

mardi, mai 23, 2006

J'ai vu ça... comme ça !

Dans un avenir très rapproché, les gens n'utiliseront que les carnets pour s'informer. Non mais, c'est que ça ne s'améliore vraiment pas chez nos "amis" les médias...

Les médias traditionnels veulent vraiment nous rendre idiots. Et ça marche. Ils nous "aident" à penser comme les gouvernements qui eux, sont à la solde de quelques riches. Assez riches pour influencer les pantins que sont les députés et ministres, ceux qui ne "rêvent" que de prestige et d'immortalité.

À mon avis, les médias traditionnels n'ont pas d'avenir à moins d'un changement radical, car la "populace" n'est pas conne...

Cette semaine, c'est moi qui commente les carnetiers participants. C'est un peu intimidant, considérant que les deux autres, et vous tous "attendez" ce texte. C'est très intimidant considérant que je souhaite ce carnet, plus qu'impeccable.

Je vais commencer avec Henri.

Henri, j'ai l'impression de le connaître depuis un million d'années. Je pense que Henri est en effet une vieille âme, un type très intelligent, souvent fâché. J'adore le lire. Henri pour moi, c'est Henri. Quand j'arrives sur son carnet, je sais qu'il y a des chances qu'il ne soit pas de bonne humeur car rien dans l'actualité ne rend de bonne humeur.

Il a commencé sa semaine passée en se demandant s'il était raciste. Je peux comprendre qu’un immigrant soit toujours attaché à son pays natal, mais il me semble qu’une fois établi dans son pays d’adoption, il devrait tourner la page. Je le pense aussi. Mais ici, nous sommes tellement politiquement correct que nous n'avons presque pas le droit de dire ça.

La journée suivante, Henri donne l'heure juste. Première phrase de son billet... Ce matin, je suis en christ ! Oui c'est vrai que l'été apporte son lot de reportages débiles. C'est vrai aussi que les reportages débiles n'attendent pas les saisons. Que pensez du "délire Cloutier" ? Le lendemain, il suggère, avec raison, de lancer des oeuf à Provigo en Abitibi. C'est que la compagnie se comporte un peu comme Wal-Mart, ou... comme la SAQ.

Acheter c'est voter. J'ai l'impression qu'on en parlera souvent ici...

De son billet Absence de repère, j'ai retenu l'hypocrisie des partis politiques fedéraux et le "professionnalisme" de Jean-Luc Mongrain. Nous sommes en guerre contre l'Afghanistan, mais ce sont les faits divers qui font la UNE. C'est pas normal, sauf pour ces "acteurs" que sont les Jean-Luc, Pierre, Bernard...

J'ai adoré le billet A lire absolument, même si je considère toujours que Steve Proulx est un véritable blogueur... L'abolution des partis politiques servirait-elle la démocratie ? Imaginez un Québec sans partis politiques. Des élections où les députés seraient élus pour leurs compétences personnelles. Il n'y aurait plus de "candidats bidon" utilisés comme pantins d'un parti, mais que des gens intéressés à défendre leurs idées.

Avec le net, la chose est sûrement réalisable. Ceci étant, je doute que l'alternative proposé par Henri dans ce billet soit réalisable. Tant qu'il y aura des partis politiques, l'indépendance des idées sera absente. On jase là... Je ne possède pas la vérité !

Pour commenter son billet de vendredi, j'utiliserai les mots que l'auteur du carnet Blogue-Notes a laissé dans ledit billet...
Pour commenter l'actualité, il faut avoir quelque chose à dire. Proposer un angle d'approche différent, une lecture originale d'un événement, d'un courant social, etc. C'est ce que vous faites. Bravo.

C'est ça Henri. Un vrai carnetier !

Chez ExLibrex maintenant...

Je connais un des auteurs de ce carnet, Esperanza, depuis longtemps. En fait c'est un grand ami que je peux envoyer ch... n'importe quand, et c'est réciproque. Si on ne peut pas tout se dire, on n'est pas des vrais amis. Les deux autres carnetiers d'ExLibrex, que je ne connais pas, n'écrivent pas souvent mais quand ils le font, je les trouve très pertinents.

J'ai connu Esperanza à Trois-Rivières. Très précisément au CEGEP de Trois-Rivières en 1978. Il y est né. Pas au CEGEP, mais dans le quartier St-Jean-Baptiste-de-la-Salle, à Trois-Rivières.

Le Québec... et une partie du quartier où est né Esperanza sont à vendre ou vendus, le saviez-vous ?

Tout est à vendre au Québec avec nos gouvernements néolibérales, tout. Même un boisé. Le titre de ce billet est tout simplement VRAI... Orford et compagnie: La pointe d'un gigantesque iceberg!

Esperanza écrit très bien. C'est son métier. L'histoire publiée en trois volets dans son carnet cette semaine, n'est qu'une pointe de cet iceberg, en effet. Ça fourmille de petits magouilleurs dans toute la province, prêts à acheter les maires, les conseillers, les députés, le premier ministre.

L'histoire, d'Esperanza est quand même très positive. Oui, oui. C'est merveilleux de savoir qu'il y a des citoyens qui ont décidé de ne pas se laisser faire. Le Québec n'appartient pas aux amis des libéraux, ni les boisés de Trois-Rivières aux amis du maire Lévesque. Qu'on se le dise!

Et chez moi...

Ceux qui me connaissent savent que j'ai parfois beaucoup de temps pour écrire. C'était le cas la semaine passée. J'adore ça écrire, que voulez-vous. Nan... ça ne me tente pas de commenter les billets que j'ai publié, y'a des limites. J'ai écrit des affaires, c'est sûr. Ça vous intéresse ?

Je suis facile à trouver... ;-)

lundi, mai 22, 2006

Je nous bienvenue...

Bonjour à vous lecteurs que j'espère nombreux, éventuellement...

Je suis très content que ce carnet se réalise. J'y crois beaucoup. Il faudra pour conserver la liberté d'expression et surtout d'information, ne pas se laisser faire par les blogues envahissants. Sérieusement, Henri l'a dit clairement dans les commentaires de ce billet annoncant la fin de Qu'on se le dise !, (...) avant que les cons de journalistes et les entreprises médiatiques en quête de $ y flaire une opportunité.

Oui les entreprises médiatiques ont flairé l'opportunité, c'est clair et net. Mais ça ne marchera pas longtemps. Ils ne veulent ou ne peuvent pas tout dire...

La population n'est pas conne, contrairement à ce que pense ces gens qui ne la fréquente jamais de toute façon, sauf pour les reportages payants. L'"élite" ne peut supporter la plèbe, c'est connu. Ce que ces gens ne sont pas à veille de comprendre même s'ils ont été prévenus depuis longtemps, c'est qu'on ne leur fait plus confiance.

Qu'ils écrivent dans un blogue, ou qu'ils déconnent à la télé, dans leurs journaux, ou à la radio, ca ne changera rien. Ils ne peuvent pas tout dire, juste faire semblant. Moi je la cotoie à tous les jours la population quand je travaille. Non les gens ne sont pas complètement cons, ni les Québécois complètement moutons.

Ils sont tout simplement victimes de désinformation. DÉSINFORMATION... il faut le crier !

C'est pour ça que j'ai confiance à ce carnet. Peut-être qu'on se plantera, ce ne sera pas la fin du monde. Peut-être qu'on ne se plantera pas, la liberté d'information y gagnera. Les blogueurs envahissent les carnetiers, on dirait un étron tombé sur une fleur. Y faut pas laisser faire ça.

C'est si beau une fleur !

dimanche, mai 21, 2006

C'est demain, pas aujourd'hui...

Vous avez hâte ? Nous aussi, je vous l'assure...

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