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vendredi, septembre 29, 2006

Un vrai coup de coeur...

J'ai très peu de temps pour cette note, juste assez pour lever mon chapeau à ce carnetier libre qu'est André Bérard de Blogue-Notes...

Hé M. le directeur général de la ville de Ste-Adèle, André a quelque chose à vous dire... Seule différence : les carnets posent des questions plus directes, plus pointues. Pas question ici de parler de poteaux de téléphone et de fils électriques. Les dossiers abordés sont ceux auxquels les citoyens s’intéressent. Un jour, vous m’avez affirmé votre volonté de transparence. Je vous offre ici une occasion de la concrétiser.

Si vous n'avez pas déja lu ce billet, précipitez-vous. J'ai bien hâte de voir si le directeur répondera intelligemment à notre ami.

Bravo André, c'est GÉNIAL comme billet. Tu nous démontres, une fois de plus, une des nombreuses possibilités des carnets. Tu es vraiment un PLUS pour la confrérie.

Qu'on se le dise !

jeudi, septembre 28, 2006

The return of PINK PANTHER

Hey! Il est presque de retour!

Avez-vous remarqué que le libre carnetier Guy recommence à s'activer? Non seulement est-il en réanimation, mais il redevient "Qu'on se le dise" mais cette fois... en rose! À mon avis, la couleur n'est pas signe d'adoucissement. Peu importe, il aura certainement toujours le courage (et le culot!) de ses opinions.

Sera-t-il aussi décapant? Sera-t-il aussi tranchant? C'est ce que nous verrons lors de la rentrée sur les ondes de QSLD... en rose! Rassurez-vous, il n'y aura pas de nouveaux chroniqueurs, Patrick Lagacé ayant refusé, le cachet offert n'étant pas suffisant, et malgré les demandes pressantes de Jean-Luc Mongrain, le chef d'antenne Guy... Guy... Guy... a refusé!

Bref, c'est la rentrée, ça sent les pommes et les feuilles! Qu'on se le dise!

samedi, septembre 23, 2006

L'homme et la rivière

Ma contribution à la Ruche via un texte "week-end".

L'homme marchait près de la rivière le plus paisiblement possible, prenant soins d'écouter le son de l'eau qui coulait, le bruit des oiseaux qui chantaient et l'enchevaîtrement des voix des passants qui discutaient. Il ne remarquait même pas que la plupart d'entre eux étaient en couple, les mains enlassées, témoignage d'un amour récipropque. Il ne pensait même pas au fait qu'il était seul, lui, et qu'il détonnait de tout le reste de par ce fait.

Il ne faisait que s'efforcer à rythmer sa respiration et à contrôler son corps afin d'essayer de détendre ses muscles raides. Il essayait de chasser de son esprit les pensées qui s'y affluaient parce que le vide, que l'absence de sentiments quelconques était dont plus agréable que ces inquiétudes, que ces tracas.

Mais il marchait toujours, sans s'arrêter, car il avait l'impression que c'était tout ce qui lui restait à faire. Il plaçait ses pieds l'un devant l'autre, dans une sorte de mouvance infinie dont il ne pouvait se soustraire, visant un objectif imprécis mais immuable: le néant de la pensée. Et soudain, il se sentit las. Las non pas d'une fatigue physique, mais d'un épuisement mental souffrant. Il en avait assez de se battre contre lui-même, il en avait assez d'essayer de surmonter ses émotions.

Et, doucement, les larmes vinrent. Elles prirent place sur ses joues, une à une. Au départ, il n'y en eut pas beaucoup et, tout en le torturant tranquillement, elles lui firent du bien. Le jeune homme n'avait pas l'habitude de pleurer. Les occasions pour le faire ne se présentaient pas assez souvent et pour une des rares fois depuis longtemps, il le faisait sans pudeur, à la vue de tous.

Le chagrin le déchira comme jamais il ne s'était senti déchiré. Les images venaient en éclairs, les émotions se surmontaient. Voulant se resaisir, il ne fit que réaliser qu'il était seul et il en fut brisé.

Au bout de quelques minutes, qui parurent une vie entière, le torrent émotionel se calma et, faiblement, il se remit à marcher. Cette peine lui avait apporté de l'espoir.

Un jour, lui aussi aurait quelqu'un avec qui marcher.

vendredi, septembre 22, 2006

Occupation: Le mot manquant

« Un lieutenant israélien responsable d'un checkpoint a beaucoup plus de pouvoir concret sur la vie quotidienne des Palestiniens que l'ensemble du gouvernement palestinien »

Avez-vous remarquez qu'il est très difficile d'avoir des informations crédibles sur le conflit Israël/Palestine. La plupart des journalistes et des commentateurs nous disent souvent que c'est très compliqué à comprendre pour le commun des mortels...

À mon avis, ce n'est pas tout à fait vrai. C'est compliqué parce qu'il y a un côté de la médaille que les médias nous montrent jamais... ou presque. Aimeriez-vous vivre en Palestine sachant que...

Avec l'occupation illégale israélienne hors de la table, quelque soit les punitions infligées aux Palestiniens par les Israéliens, tout devient justifié. Comme le disait le Président George W. Bush quand l'armée israélienne dévastait le camp de réfugiés de Jenine en 2002, "Israel a le droit de se défendre".

Ce droit, comme il est interprété par les Etats-Unis et par Israel, a permis à Israel d'enfermer une population entière derrière des barrières et des points de contrôle, de prendre leur terre et leur eau et de détruire leurs maisons et leurs vergers.

Elle permet également à Israel de tuer des civils au hasard par des bombardements persistants et en utilisant des tirs de missiles pour assassiner des personnes suspectées d'être des militants
.

Ça fait quelques années que je suis ce conflit autrement qu'avec les médias traditionnels, et la même histoire se répète tout le temps. Cette fois c'est dans Vigile que j'ai trouvé cet excellent texte. Les États-Unis oppose toujours leur véto quand l'ONU condamne les actions belliqueuses d'Israël. Et Israël occupe présentement la Palestine avec tout ce que cela comporte de souffrances pour le peuple occupé. Ça, c'est la réalité.

Mais les MT ne parle jamais d'occupation. Terroriste, kamikaze, démocratie... Les MT nous disent aussi que les USA et Israël veulent la paix dans la région. J'ai toujours pensé, depuis que je suis ce conflit, que les belles paroles de ces deux États n'étaient que de la bouillie pour les chats...

« Que les Palestiniens acceptent ou non de reconnaître Israel, qu'ils soient dirigés par le Hamas ou le Fatah, peu importe de toute façon, selon le magazine israélien Challenge, parce que Israel ne cèdera pas. "Il est clair qu'une reconnaissance et des dicussions ne mèneront nulle part", écrit le rédacteur dans un récent article. "Ils n'arrêteront pas la barrière de séparation, ils n'arrêteront pas la cantonisation, ils n'enlèveront pas les blocs de colonies, ils ne libéreront pas les prisonniers, ils n'accepteront pas le retour des réfugiés, et ils n'iront pas vers un véritable état palestinien" »

Israël bénéficie d'une protection "implicite" qui fait que personne ne peut émettre aucune critique contre ce pays sans se faire taxer d'antisémite. C'est pas normal. Israël est en guerre contre la Palestine pour lui voler des portions de terre, surtout celles où il y a de l'eau. Le gouvernement américain soutient ce pays depuis toujours car il a besoin d'Israël pour asseoir son hégémonie dans la région. Les Palestiniens résistent... avec le peu de moyens qu'ils possèdent. C'est ce que je comprend de ce conflit.

On me dira encore que tout n'est pas si simple. Pourtant, il y a là-bas un pays occupant et un pays occupé. Et si le Québec était le pays occupé ? Quelle réaction aurions-nous ?

jeudi, septembre 21, 2006

Quel avenir pour l'anarchie ?

Je pense que j'aurais du talent pour devenir anarchiste...

C'est vrai que je ne suis pas matérialiste. Si l'économie s'effrondrait, je suis sûr que j'arriverais à me débrouiller. Je suis de plus en plus favorable à une certaine forme d'anarchie depuis un certain temps. De la façon dont le monde est dirigé, certains diront qu'on se dirige vers l'anarchie, anyway.

Les gens sont devenus très individualistes. Le matériel prend beaucoup d'importance. Le matériel prend tellement d'importance qu'il devient souvent une prison. Le monde a perdu le contrôle. Les gens ne savent plus quels sont les vraies valeurs. Le bonheur s'achète chez le concessionnaire automobile ou dans la boutique de vêtements.

Mais tout ça n'est pas vrai !

Moi je pense que l'anarchie deviendra populaire éventuellement. Je ne pense pas que les peuples vont accepter indéfiniment de se faire fourrer par leurs dirigeants. Avec les nouvelles technologies, tout va très rapidement. Des mouvements peuvent se déclencher n'importe quand. Je ne dis pas qu'il faut tout casser. Je pense que si le dollar ne valait plus rien demain matin, ça secourait un peu la population.

On tourne en rond présentement. On constate les dégâts mais rien ne change. Peut-être qu'un jour, c'est l'anarchie qui s'installera. Peut-être pas en permanence, mais assez pour faire "bouillir" le peuple... un peu !!!

mardi, septembre 19, 2006

Dawson et les carnets...

J'aurais bien aimé avoir un accès internet la semaine passée pour commenter la folie médiatique entourant la fusillade au collège Dawson...

Je n'avais que TVA et le Journal de Montréal comme source d'information. Avouez que je faisais "pitié" !

Tout ça pour dire que j'ai bien aimé lire ce billet dans le carnet L'île de Ebb et Hoedic... L’information est une drogue à accoutumance, c’est un fait connu. Et comme l’alcool, la cigarette, des entreprises font leur vie dessus, et plus c’est fort, meilleur c’est.

Il y a aussi Henri qui a écrit un commentaire intéressant... Et que dire des médias qui en ont profité, salivant en voyant leurs cotes d'écoute probablement monter en flèche, poussant l'indécence jusqu'à publier l'adresse exact des parents du jeune meurtrier...

Les médias sont de plus en plus indécents. Leur crédibilité en prend un coup à chaque fois...

Mais bon, de nos jours, se forger une opinion, c'est chiant. On aime mieux payer le journal de Mounrial pour qu'il nous en chie une...

Pour qu'il nous en chie une. Que dire de plus ?

lundi, septembre 18, 2006

Devant l'inévitable...

Vous trouvez que c'est tranquille dans la Ruche ?

Vous avez raison. Sauf qu'il y a des raisons à cette relative tranquilité...

J'aimerais que nous ayons tous une petite pensée pour Esperanza. Sa mère étant à la veille de partir pour le grand voyage, c'est sûr que mon ami n'a pas le goût de commenter cette situation ici. Ni le goût de rien... de toute façon. Mais mon ami est toujours là. Il pense à vous, tout en pensant un peu à lui. Je le trouve très serein devant cette "adversité".

Vous comprendrez sa temporaire absence, j'en suis sûr.

Le suis-je... euh... le sujet !

Deux choix...

1- Si j'étais le président des USA... ou 2- Quel avenir pour l'anarchie ?

Devinez de quel sujet je vais parler...et ne gagnez rien d'autre... que rien !!!

Mais c'est vraiment libre...

mercredi, septembre 13, 2006

Une politique de développement durable est-elle un frein au développement économique, par Esperanza

Le concept de développement durable a été introduit en 1987 lors de la Commission des Nations Unies sur l’environnement et le développement (Rapport Bruntland). Ce rapport définissait ainsi le développement durable : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». La Conférence des Nations Unies de 1992 tenue à Rio de Janeiro a consacré ce concept .

Dans la foulée de ces travaux, et afin d’encadrer la mise en œuvre du développement durable, le gouvernement du Québec propose dans sa loi une nouvelle définition :

« Le développement durable est un processus continu d’amélioration des conditions d’existence des populations actuelles qui ne compromet pas la capacité des générations futures de faire de même et qui intègre harmonieusement les dimensions environnementale, sociale et économique du développement.En résumé, cette définition vise à réconcilier le développement économique et social, la protection de l’environnement et la conservation des ressources naturelles et à atteindre trois objectifs : 1) maintenir l’intégrité de l’environnement, 2) améliorer l’équité sociale et 3) améliorer l’efficacité économique. »

Ainsi, le gouvernement considère que le développement durable permettrait d’atteindre l’objectif d’améliorer l’efficacité économique? Tel que je le comprends, améliorer l’efficacité économique dans une perspective de développement durable serait de minimiser les impacts (énergie, environnement, exclusion, impacts sur le bien commun, etc.) et d’en tirer tout de même des profits. Ça, ça demande de l’imagination et de réinventer des façons de faire. Le gouvernement n’a aucune imagination et ne répond QU’À DES IMPÉRATIFS DE RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE su sens traditionnel du terme! Ainsi, dans cette logique, le principe du développement durable est effectivement un frein au développement économique.

Les pressions politiques faites par les élus (locaux, régionaux et nationaux) pour accélérer le développement économique donnent lieu à des pratiques débridées qui font fi de la logique. Par exemple, dans la région de Terrebonne, d’une part, on prolonge le métro jusqu’à Laval et on annonce la construction d’une ligne de train de banlieue reliant l’est de Montréal à la rive-nord. Pourquoi? Pour favoriser le transport en commun et ce, au frais de l’État. Dans un autre ordre d’idée, au même moment, on annonce la construction d’un pont sur l’autoroute 25, toujours dans la même région, réalisation par un Partenariat public privé (PPP). Si on croyait vraiment aux vertus et aux qualités du transport en commun, pourquoi ferait-on, en même temps, un nouveau pont?

Pour les décideurs politiques, le développement durable n’est qu’une entrave supplémentaire. Le développement durable est considéré comme une porte ouverte pour les groupes de pressions à freiner le développement. Pourtant, lorsqu’on se promène dans la région de la couronne nord de Montréal, le nombre de condos de luxe bâtis à quelques centaine de mètres des autoroutes rend songeur. Pendant ce temps, on freine le développement de l’énergie éolienne sous prétexte de la protection des paysages. C’est vrai que c’est tellement plus joli de pouvoir admirer des clôtures bigarrées et des cabanons de derrière de cour quand on se rend à Montréal!

On se ferme les yeux et on permet la construction de n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment. Quand tu veux faire du fric, rien de tel que de connaître quelqu’un au gouvernement! En fait, le concept de développement durable n’existe pas dans un contexte comme celui que l’on vit actuellement. Ce qui existe n’est rien d’autre qu’un concept D’EXPLOITATION DURABLE, un point c’est tout.

Dans le cas de la construction d’un échangeur en milieu humide à Terrebonne, la « raison officielle » évoquée est de permettre un meilleur accès pour les ambulanciers!!! Oui, on va jusqu’à jouer sur les cordes sensibles de la population. Or, pour les ambulanciers eux-mêmes, cette construction au coût de 16 millions de dollars ne changera rien :

« La présence d'un échangeur sur l'autoroute 640 aurait-elle réduit ce temps de réponse? « Absolument pas, répond Pierre Séguin, propriétaire d'une des deux principaux parcs d'ambulances qui desservent l'hôpital Le Gardeur. Le problème, c'est qu'aucune ambulance n'était disponible dans le secteur. Il a fallu faire venir une ambulance de Sainte-Thérèse, à 18 km des lieux de l'accident. Nous avons bien plus besoin d'ambulances supplémentaires que d'un nouvel échangeur. »Une des principales justifications du ministère des Transports du Québec pour construire l'échangeur, au coût de 16 millions, c'est de permettre aux ambulances d'accéder plus vite à l'hôpital Le Gardeur. Or, ni M. Séguin ni le deuxième parc d'ambulances qui dessert cet hôpital n'ont demandé cet ouvrage. « Avec 300 000 de plus par année, je pourrais ajouter une ambulance et une équipe d'ambulanciers. Mais le gouvernement limite les crédits », dit M. Séguin. »

Quelle est donc la véritable raison de cette construction en milieu humide ? Faudrait peut-être voir les plans d’aménagement de Terrebonne pour connaître le nom des entreprises qui projettent de s’installer dans le coin:

"Après avoir subi de fortes pressions, le ministère de l'Environnement a délivré un certificat d'autorisation, cet été, bien qu'il ait vigoureusement protesté contre la construction d'un centre de distribution de Rona dans un autre milieu humide de Terrebonne. Le MTQ et la ville de Terrebonne plaident qu'il faut donner un second accès autoroutier à l'hôpital Pierre-Le Gardeur. Des fonctionnaires de différents ministères, bien au fait du dossier, ont dit à La Presse que le nouvel échangeur servira bien plus les intérêts des propriétaires des terrains limitrophes, au premier chef la compagnie Héritage Lachenaie."

Pour moi, le développement durable n’est pas un frein au développement économique. Pourquoi ?

Parce que dans la tête de nos élus, le développement durable N’EXISTE PAS, pas plus qu'une véritable politique en ce sens!

Rien à dire... mais je le dis quand même !

Une politique de développement durable est-elle un frein au développement économique?

OUI...

Parce que ceux qui développent l'économie présentement sont très individualistes. Ils cherchent juste à faire plus de profit, le plus vite possible. De développement durable ils ne comprennent rien... et ne veulent surtout pas comprendre.

Peut-être suis-je ignorant de la chose, renseignez moi si vous le pouvez, mais je ne connais pas de projet en marche ou le développement durable est la priorité. On entend ces mots dans la bouche des politiciens en mal d'idées nouvelles mais dans la réalité, il s'applique où le développement durable présentement au Québec?

J'ai peut-être manqué quelque chose. Si vous en savez plus que moi, aidez-moi, histoire que je me couche moins niaiseux !!!

mardi, septembre 12, 2006

Une politique de développement durable est-elle un frein au développement économique ? par Jean-Frédérick

Voilà un sujet intéressant qui sous-entend que les commerces (surtout ceux qui dirigent un ensemble de décisions prises à des niveaux qui, hélas, échappent à notre contrôle) peuvent, de par leur intérêt marqué dans le développement économique de leurs entreprises respectives, ne respectent pas la politique du développement durable. Y a-t-il réellement une nécessité d'avoir un tel ministère quand, comme nous le voyons si bien depuis quelques temps, le territoire du Québec est vendu en pièces détachées à des intérêts privées ?

En fait, ce genre de pratique a lieu depuis bien des années. Dans ma région du Saguenay-Lac-St-Jean, par exemple, l'entreprise Alcan possède un cours d'eau qu'elle utilise à la production d'hydroélectricité. D'une certaine façon, l'utilisation de la rivière par la compagnie peut correspondre à un développement qui répond aux besoins du présent sans toutefois compromettre la capacité des générations futures. En remontant à la source, il est toutefois possible de constater que la production d'aluminium crée des matières polluantes qui resteront, même à travers les années.

Je crois donc que le fait de construire un barrage sur la rivière Saguenay ne compromet en rien l'avenir des mes enfants, mais que l'utilisation qui est fait de ce potentiel hydroélectrique le fait.

La véritable question est, à mon avis, de savoir si une politique de développement durable peut devenir un moteur au développement économique; le projet que se donneraient, de façon plus ou moins officielle, les citoyens du Québec.

Certains se remémoreront peut-être un texte que j'avais écrit au mois de juin dernier, à l'intérieur duquel je félicitais le gouvernement de la Norvège d'avoir créé un d'un comité d'évaluation à l'éthique des placements. Lisez ce texte, puis revenez.

Que penseriez-vous de faire en sorte que, comme proposé dans le texte que j'ai écrit en juin, la Caisse de dépôt et de placement du Québec investisse un certain pourcentage de ses actifs et de ses profits dans un fonds éthique créé à cet effet ? Un fonds qui sélectionnerait un éventail d'entreprises québécoises qui respecteraient un certain nombre de critères éthiques basés sur le respect de l'environnement, des générations futures et, par le fait même, motiverait une économie nouvelle axée sur l'avenir.

Dans un texte paru la semaine dernière, au journal Le Devoir, Camil Bouchard, député du Parti Québécois, étalait les raisons pour lesquelles le Québec devait se séparer du Canada. Mes amis, je pense que les Québécois ont le potentiel pour développer des technologies novatrices et, comme nation, a le pouvoir de les transporter à travers le monde. Voici une raison de plus pour faire la souveraineté.

Je ne suis pas expert comptable, je n'ai que 19 ans. Les chiffres, je connais un peu, mais sans plus. J'ai de la difficulté à chiffrer des aspirations raisonnables, basées sur quelque chose de crédible. Je sais cependant que ce que je vous propose peut être réalisable, que c'est même à portée de main. Vous avez des idées pour enrichir le projet ? Faites-moi les connaître.

Sujet de la semaine!

Lentement mais sûrement, reprenons les sujets de la semaine, suggestion de Jean-Frédérick qui est de retour au Salon Bleu!

"Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a entrepris la construction d'un viaduc et d'un échangeur, à Terrebonne, au coeur d'un milieu humide d'un grand intérêt pour les spécialistes de la faune. Cet ouvrage de 16 millions servira les projets d'un grand groupe de promoteurs immobiliers."

En plus de vendre le Québec à l'entreprise privée, Charest ne respecte même pas les restrictions gouvernementales en matière d'environnement. Au courant de l'été, une grande entreprise de quincaillerie s'est vue poursuivie pour avoir construit en milieu humide un magasin de grande surface et ce, dans la même ville de Terrebonne... C'est beau d'avoir créé un Ministère du Développement durable, mais à quoi sert-il si les ministères eux-mêmes n'en respectent pas les principes?

Sujet de la semaine:

Une politique de développement durable est-elle un frein au développement économique?

lundi, septembre 11, 2006

Bonsoir...

Mes confrères sont en berne...

La Ruche est là pour rester !

Juste un petit mot pour vous dire bonsoir... tout en me demandant pourquoi vous n'avez pas commenté le dernier billet ???

Il y a là de la matière. Non ?

vendredi, septembre 08, 2006

Faire face à la réalité.

Sachant que...

L'économie québécoise pourrait s'écrouler si on décidait de mettre au pas ceux qui nous manipulent, serions-nous prêts à accepter de "souffrir" ? Pourrions-nous nous passer de la belle voiture ou du dernier gadget électronique ?

Qu'avons-nous réellement besoin pour vivre ? Manger, boire, se couvrir. Qu'avons-nous besoin de plus ? Je me pose cette question depuis un certain temps déja. Je pense que le Québec possède assez de ressources pour nourrir, abreuver et couvrir tous ses habitants. Mais...

La société nous a-t-elle rendu trop individualistes ?

En attendant, ceux qui nous manipulent se "graissent" sans aucune gêne. C'est devenu normal. Juste imaginez les dollars en jeu, ça fait halluciner !!!

mercredi, septembre 06, 2006

Bzzz...

C'est pas tout à fait un retour mais...

Je travaille à Montréal cette semaine, c'est pourquoi j'ai un peu de temps pour ce carnet. Ce n'est pas évident de recommencer à écrire après une longue absence. Je n'ai évidemment pas de sujet à commenter dans l'actualité puisque je ne sais à peu près rien de ce qui se passe dans le monde. Peut-être qu'il ne se passe absolument rien... de nouveau.

J'aimerais dire merci à mes confrères qui ont tenu le fort en mon absence. Vous avez bien fait ça les gars !

J'ai encore quatre semaine de travail à faire, je ne serai donc pas autant disponible que je le voudrais pour la Ruche. Je pense qu'il serait peut-être le temps que d'autres carnetiers se joignent à nous. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous des suggestions ? Aimeriez-vous en faire partie ?

Ceci étant, j'aurais besoin de faire beaucoup de lecture avant de pondre un texte le moindrement consistant. Imaginez... presque deux mois sans suivre les blogues et carnets que je lisais tous les jours. Je vais essayer de faire de mon mieux mais n'attendez rien, comme ça vous ne serez pas déçu.

Sur ce je vous souhaite une bonne semaine !

lundi, septembre 04, 2006

RETOUR À LA NORMALE À PRÉVOIR!

Le bourdonnement devrait reprendre incessament sur cette ruche trop tranquille depuis un certain temps... Guy devrait rentrer de son périple de travail sur la route cette semaine et Henri devrait être de retour de vacances... et nous espérons le retour de Jean-Frédérick bientôt! Ça permettra à tout le monde de remettre collectivement la main à la pâte.

D'ici-là, je vous invite à prendre quelques minutes pour lire les deux dernières entrées sur Accent-Grave qui sont mes HITS de la semaine :

"Vendredi soir, au moment où Morphée me prenait dans ses bras, un fracas, du genre qu'on entend avec les tripes me fait bondir du lit. Ça venait de la rue. En moins d'une seconde je suis à la fenêtre d'une des chambres avant. J'aperçois un gros véhicule qui fonce allègrement sur les voitures garées, le gros véhicule monte sur les terrains, avance, recule à pleins gaz. Le moteur rugi, il arrache le devant d'une autre voiture et s'apprête à entrer dans la maison d'en face, sans sonner!" Comme nous le connaissons, AG ne se contente pas de relater simplement les faits... Il questionne, réfléchit et suscite les réactions dans sa boîte de commentaires toujours pleine de paroles intéressantes...

Dans le texte précédant qui traite de la vie et de son contraire, AG y va d'une réflexion presque troublante sur le paradoxe du suicide: "S'enlever la vie c'est ne pas connaître la valeur de cette dernière. Nos enfants n'ont pas besoin de cours d'informatique en garderie, il faudrait leur donner des cours de vie, de survie, des cours d'auto protection vitale. Au secondaire, il faudrait montrer aux jeunes un vidéo de leur naissance, on leur montrerait comment papa et maman ont tâté l'espèce de masse gluante qu'ils étaient afin de s'assurer que les deux bras y étaient, les deux jambes aussi."
Accent Grave est un carnetier de grande qualité qui suscite immanquablement la réflexion. Par la qualité de ses propos, il a su s'attirer un lectorat nombreux et intéressant provenant tant d'ici que d'outre-mer. Ainsi, les échanges y sont riches et les points de vue s'entrecroisent efficacement pour permettre d'aller loin.

D'ici à ce que cette ruche reprenne son bourdonnement optimal, je vous souhaite une excellente première semaine de septembre et vous dit à bientôt!

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